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UN PEU D'HISTOIRE...
En 1934, un groupe de bourguignons mordus de ce noble sport qu'est l'ovale rêvait de créer une section rugby au sein de l'Union Sportive des Cheminots Dijonnais. Après beaucoup de difficultés, Mr Hommet parvenait à ses fins: Mr Perdrix, alors chef de bureau principal à la SNCF, devenait le président du premier bureau de ce nouveau club.
Mais l'euphorie du départ se calma bien vite: les dirigeants cheminots se firent de plus en plus rares et deux mois après, il ne restait plus que le président. Mr Hommet ne se découragea pas pour autant, assumant jusqu'en 1940 toutes les fonctions que nécessite la bonne marche d'une équipe. Les premières rencontres se soldèrent naturellement par des défaites, faute de posséder une cohésion supérieure. Cette dernière arriva durant la saison 36-37, où ils disputèrent la finale contre Marseille, finale malheureusement perdue.
Un autre grave problème se posait aux trop rares dirigeants: jusqu'en 1940, l'USCD ne put se faire apprécier du public dijonnais faute de terrain. Les pourparlers pour l'aménagement de celui des Bourroches se poursuivaient mais restaient au stade de projet...
Toutes ces difficultés n'empêchèrent pas les dijonnais de réaliser d'excellents résultats: en 1938, par exemple, ils se retrouvèrent en finale du championnat de France contre Montpellier. A cette époque, les meilleurs éléments se nommaient Cissac,Marie, Muzard, Gillet, Oudot, Pelletier, les frères Contet, Maestri, Boudot, Roulet, Bordet...
Un second départ.
La guerre terminée, de nombreux joueurs n'étaient plus au rendez-vous... La section reprit cependant un bon départ en 45-46; Mr Sauty en prit la direction pendant deux saisons, avec Mr Coupet comme secrétaire. Ce fut ensuite Mr Terrasson qui le remplaça, jusqu'au dimanche 23 décembre 56 où, trop ému par la victoire de son équipe, il disparut à jamais, ne laissant que des amis.
Monsieur TERRASSON (à gauche avec le chapeau), qui donna son nom au terrain actuel du RCD
En 1957, Mr Jasson reprit en main les destinées de l'USCD. Mais les difficultés de recrutement étaient grandes, et les cheminots sombraient tout doucement, ayant du mal à former une équipe valable.
L'intersaison 1959 vit d'importantes modifications au sein de l'USCD. La plus spectaculaire fut sans aucun doute la nouvelle appellation de la section rugby: le Rugby Club Dijonnais. Il s'agissait avant tout de symboliser son renouveau incontestable. Ce renouveau, c'était un apport de sang neuf, de dirigeants jeunes et actifs, et plus d'une vingtaine de joueurs de valeur, parmi lesquels une bonne moitié de juniors. Mr Gresard en prit la direction, assisté de Mrs Gerbet et Irlinger.
Malgré la présence de joueurs expérimentés, le classement final ne s'améliorait guère, d'autant plus qu'à l'époque seul le premier de poule pouvait prétendre à la montée en 3° Division. Grâce à l'appoint d'élèves de l'école St Joseph, une équipe juniors était mise sur pied.
Il fallut attendre 1966 pour voir le RCD champion de Bourgogne, après un match nul incroyable à Chagny, Vandenbrouk ayant marqué à la dernière minute du match un essai entre les poteaux de 80 mètres. Tino Paravy ne put tenter la transformation, tous les ballons disponibles ayant disparus. Le RCD chutait en 16° de finale devant les PTT de Lyon.
La période moderne.
Au début des années 70, le béarnais J. Chourrout prenait en main les destinées du club qui allait rapidement évoluer. Une première fois qualifié en 1ère Série, le RCD s'inclina à Gannat en demi-finale devant Saintes. L'année suivante fut exceptionnelle puisque le club cheminot accédait à la 3° Division. Mieux encore, il avait la gloire de disputer à Vienne la finale du championnat Honneur perdue de 4 points seulement devant Vendres.
L'équipe du RCD qui accéda en 1975 à la 3° Division
L'apprentissage en 3° Division fut difficile à passer. J. Chourrout quitta le RCD et fut remplacé par Brieda puis Burdallet. Grâce à l'apport de nouveaux joueurs, dont les frères Carminati, le RCD se qualifiait de justesse, après des victoires inespérées à Haguenau et Sarcelles.
Le match de la montée se déroulait à Sens devant l'EDF Paris qui était facilement battu. Au tour suivant, le RCD battit l'US Métro mais échoua au tour suivant.
Durant 5 saisons, de 78 à 82, le RCD évolua en 2° Division. Mais la fin de la saison 82-83 sera à marquer d'une pierre noire, avec le départ massif de joueurs vers le Stade Dijonnais. Beaucoup crurent que ces départ allaient tuer le RCD. Mais avec beaucoup de courage et de volonté, et en repartant de zéro, le club allait cependant poursuivre sa route.
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