Chose promise, chose due !
Les anciens du foot et du rugby dijonnais se sont retrouvés un an après pour de nouvelles agapes, cette fois sous le chapiteau de " Chouette Partenaire ", nom de l'Association des Anciens Footballeurs.
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C'est pas moins d'une centaine de convives qui étaient réunis pour partager un excellent cassoulet mijoté par les dévoués bénévoles de cette Association et les discussions allaient bon train.
Après le repas, venait l'heure des discours des responsables dont Jean-François Contant, le Président du Comité de Bourgogne de Rugby qui nous faisait l'honneur de sa présence qu'il justifiait par la reconnaissance du travail réalisé par les Anciens au profit des jeunes, tant dans le Football que dans le Rugby.
Michel Equey remettait quelques ballons de Rugby à ses hôtes, Pierre Buonocore récompensait les rugbymen en offrant des écharpes du supporter.
Enfin, Christophe, le Papa de Jade faisait une brève présentation du prochain match des Anciens du DFCO VARIETE contre ceux de l'OM STAR de Jean-Pierre Papin au profit de l'Association " Espoir pour Jade " .
C 'est, comme d'habitude, dans la bonne humeur que se séparait cette bande de (toujours) copains.
C'est avec un immense plaisir que les Anciens se sont retrouvés pour aller assister au match France-Angleterre au Stade de France. Ce déplacement a été mis en place avec l'aide de notre partenaire KEOLIS et d'Olivier, ainsi que de Pascale TOULOUSE que nous remercionstous vivement pour leur générosité.
9 heures : Tous les participants sont au rendez-vous et la rencontre commence par la distribution des billets d'entrée. A 9h30, embarquement dans le bus, destination le péage de Pouilly-en-Auxois où nous devons retrouver nos amis Beaunois, puis d'Auxerre pour les Chatillonais et le remplacement de chauffeur par notre ami Olivier. Ca y est, les 55 participants sont présents et nous prenons la direction de Saint-Denis après la pause casse-croûte sur l'aire de la Couline.
Olivier nous dépose au plus près du Stade et nous gagnons nos places non sans avoir rencontré quelques têtes connues dont Fabien Pelous et avoir subit la palpation du contrôle d'entrée.
Bonne surprise lors de la découverte de nos places, même si nous sommes dans le virage Sud-Est, nous avons une belle vue sur la pelouse.
L'ambiance commence à monter dans les tribunes et nous remarquons l'arrivée des supporters Anglais, maquillés, déguisés et chargés de demis bien frais...
L'entrée sur la pelouse des joueurs français pour l'échauffement fait monter la pression (pas celle de la bière!) puis c'est au tour des anglais de fouler la pelouse.
A l'issue de cette période, les joueurs des deux camps rejoignent leurs vestiaires et déjà le match est dans nos têtes : les français vont-ils enfin réaliser une bonne entame ?
La fanfare de la Garde Républicaine fait son entrée sur la pelouse, suivie de peu par les joueurs, puis ce sont les hymnes et le coup d'envoi.
Les Bleus ont envie de faire oublier les débuts de leurs derniers matches et se lancent à l'assaut de la ligne adverse, mais malheureusement, arrivés à quelques centimètres, ils écopent d'une pénalité et se retrouvent dans leur camp.
Sur une attaque française que tout le monde voyait finir entre les perches, une mauvaise passe profitait au centre anglais qui aplatissait le premier essai. Quelques minutes plus tard, le troisième ligne anglais perforait une défense inexistante et offrait le deuxième essai à son arrière. Le mal est toujours présent et au bout de 20 minutes, la France est menée 14-3 !!! Heureusement une pénalité aux 22m en face était loupée par le buteur anglais et la mi-temps arrivait sur le score de 14-9 (3 pénalités réussies par les Bleus).
Dans les tribunes l'ambiance était tombée depuis le premier essai anglais et le match se déroulait à un train de sénateurs et bizarrement, même les supporters anglais étaient on ne peut plus calmes... les tribunes semblaient endormies par le spectacle soporifique qui leur était proposé !
Tout le monde espérait une seconde mi-temps d'un tout autre calibre, mais il n'en fut rien... Un nouvel essai et une pénalité du côté anglais et 2 pénalités française avaient porté le score à 24-15, lorsque s'éveilla l'équipe de France pour inscrire un essai en coin par Fofana transformé par Parra. Malheureusement nous étions à 5 minutes de la fin et malgré tous les efforts des derniers instants, le score en restait là.
C'est donc tristes du spectacle offert que les anciens regagnaient le bus, mais le plaisir de se retrouver ensemble l'emportait et le voyage retour n'engendrait nullement la mélancolie. Rendez-vous était pris pour la journée des Anciens et pourquoi pas un nouveau déplacement à venir.
Dédicaces à la FNAC
Que du beau monde à la séance de dédicace de Jean-Christophe COLLIN qui présentait à la FNAC son dernier ouvrage intitulé " La confrérie des Gros – Secrets et confidences de la première ligne " édité par l'Equipe Editions. Dans cet ouvrage, plongez dans le monde secret des " Gros ", ces seigneurs du pack, ces hommes de l'ombre du rugby ! Dans ce livre, trente joueurs de première-ligne, issus de toutes les époques et de tous les niveaux, se confient au gré de quinze thèmes, allant de la corpulence si particulière de ces joueurs, aux us et coutumes propres à cette confrérie, en passant par les dessous de la mêlée...
Ils dévoilent leurs codes, leurs traditions, les moments clés de l'avant-match ou de la troisième mi-temps, et évoquent aussi la peur liée à leurs postes où la violence des impacts s'inscrit à vie sur les visages.
Jean-Christophe COLLIN est grand reporter à l'Equipe Mag et n'en est pas à son coup d'essai. Il est entre autres l'auteur de "Hummm Chabal – Plus qu'une star, un Homme" et de "Coupe du Monde – Après la mélée".
Répondant à l'invitation de Mariano RABAGO, le pilier du Stade Dijonnais maitre d'oeuvre de cette rencontre, quelques Anciens avaient tenu à profiter de cette occasion de rencontrer le gratin du Rugby et découvrir le superbe ouvrage de Jean-Christophe COLLIN illustré de très nombreuses photos de nos plus beaux spécimen de la première ligne.
Parmi les personnalités présentes, le monde des avants était bien représenté avec notamment les Garuet, Ondarts, Boher, Bédérède, Danièle IRAZU ou les régionaux Rétière, Rabago et Melville.
Jean-Pierre GARUET-LEMPIROU, né en 1953 à Lourdes est toujours resté fidèle à cette ville dont il est le Maire-Adjoint. Pilier droit du FC Lourdes de 1969 à 1991 puis du Stade Montois, il a connu 42 fois la sélection en équipe de France entre 1983 et 1990 et fut désigné 2 fois Meilleur Pilier du Monde.
Pascal ONDARS, né en 1956 à Méharin occupa le poste de pilier droit au Biarritz Olympique et gauche lors de ses 42 sélections nationales entre 1986 et 1991. Il fait partie, selon The Times, des 10 joueurs français les plus effrayants...
Philippe BOHER, né en 1969 à Perpignan est l'actuel entraîneur avec David AUCAGNE de l'Equipe de France des -20 ans dirigée jusqu'alors par Philippe SELLA, remplacé cette saison par Fabien Pelous et demi-finaliste de la Coupe du Monde 2011. Ancien N°8 de l'USAP de 1887 à 1997, il mit un terme à sa carrière de joueur pour se consacrer à l'encadrement des Juniors et Espoirs de l'USAP puis de l'Equipe première avant de rejoindre l'équipe de France des -21 ans de 2001 à 2004 puis de revenir à l'USAP de 2004 à 2007 et enfin de retrouver les espoirs français à Marcoussis.
Jean-Marc BEDEREDE, né à Lille, arrive dans le Gers à l'age de 7 ans. Il jouera au FC Auch de 1983 à 1991 comme 3ème ligne puis comme talonneur jusqu'en 1999 à la demande de son entraîneur Jacques Brunel. Il rejoindra ensuite le club d'Epernay où l'avaient coduit ses obligations professionnelles. Il retrouve le Sud-Ouest en 2002 comme CTR du comite Armagnac-Bigorre. Il prend l'entraînement des -18 ans en 2005, puis celui des -19 ans de 2006 à 2008, date à laquelle il est devenu manager Général des -18 ans.
Danièle MUXUS-IRAZU est née en 1974. Issue du handball, elle découvre le rugby à 18 ans à Hendaye, sous l'influence du milieu familial (père, frère, soeur,...). Pilier ou talonneur, elle quitte Hendaye pour rejoindre l'équipe plus huppée des Pachys d'Herm dans les Landes où elle aura le bonheur d'être 4 fois championne de France (1997, 1998, 2001 et 2003) et 3 fois vice-championne (1995, 1999 et 2000), 4 fois championne d'Europe (1996, 1999, 2000 et 2004). Elle rejoint l'Ovalie Caennaise en 2005 où elle sera encore vice-championne de France en 2007. Sélectionnée à 76 reprises en équipe de France entre 1995 et 2007, elle affiche là encore un palmarès impressionnant : 3 victoires (par Grand Chelem) dans le Tournoi des 6 Nations Féminin en 2002, 2004 et 2005, tournoi dans lequel elle participe de 1999 à 2007. 3 participations à la Coupe du Monde en 1998, 2002 (3ème) et 2006 (3ème). Elle est aujourd'hui Manager de l'Equipe de France Féminine.
Didier RETIERE, que l'on ne présente plus, a été le dernier entraîneur des avants du XV de France jusqu'à la dernière Coupe du Monde et la finale perdue 8-7 contre les All Blacks.
Inutile de dire que les Anciens ont profité au maximum de cet instant privilégié en partageant quelques souvenirs devant le verre de l'amitié, comme il se doit entre gens de bonne compagnie.
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L'Association des Anciens Rugbymen de Côte d'Or avait proposé à Maxence Ménard de venir la retrouver à l'occasion de sa visite au Stade Dijonnais afin de lui apporter encouragements et soutien.
Maxence Ménard est en effet le neveu de Jean-Jacques Ménard et de Christian Dufour, deux anciens joueurs stadistes, et est lui-même amoureux de ce sport.
Maxence est un jeune homme de 18 ans, handicapé de naissance, cloué dans un fauteuil roulant mais doté d'une farouche volonté de participer à des défis sportifs afin de s'affirmer vis à vis des valides et faire de nouvelles connaissances, sans compter son besoin de se défouler et travailler le contrôle de son corps.
Il s'est lancé dans le handbike en 2009, et a participé à des courses de 10 kilomètres et semi-marathon (dont celui du Bien Public) ainsi qu'à une épreuve de la Coupe de France Handisport avec l'ambition d'élever son niveau et de participer à toutes les courses de la Coupe de France puis aux Championnats de France, voire à une Manche Européenne du Calendrier EHC.
C'était sans compter sur le projet de Corentin Leguen de monter une équipe de Quad-Rugby !
Lorsqu'il eu connaissance de ce projet, Maxence souhaita immédiatement y adhérer et choisit donc de s'y investir afin d'aider Corentin dans ce projet qui n'est pas facile à réaliser puisqu'il doit réunir au moins quatre joueurs pour composer une équipe sans compter les indispensables remplaçants qui sont au nombre de quatre aussi. Le recrutement doit donc se faire sur la grande région et les clubs existants les plus proches sont Bourgoin et Clermont-Ferrand où Corentin pratique en attendant que son équipe voit le jour à Nuits-Saint-Georges.
C'est en effet ce club qui a accueilli Corentin et afin de l'entraîner dans son sport, les jeunes joueurs valides du club n'hésitent pas à constituer une équipe en fauteuil.
Michel Equey présente Maxence et son père Philippe aux nombreux Anciens présents, rappelle son projet commun avec Corentin et lui fait part des ses encouragements et de ceux de l'Association en lui remettant une aide financière, certes modeste, mais qui se veut aussi exemplaire pour en appeler d'autres.
Philippe Ménard, très impliqué dans le projet de son fils, fait une présentation du Quad-Rugby qui entraîne immédiatement l'intérêt et de nombreuses questions des Anciens tant sur les règles que sur les équipements.
Les personnes qui souhaiteraient venir en aide à Maxence en facilitant des contacts avec d'éventuels joueurs de Quad-Rugby ou par une aide financière afin d'acquérir des fauteuils roulants spécifiques dont le coût est très élevé, peuvent contacter notre Association qui fera suivre.
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Notre visite à Beaune, si elle était guidée par la rencontre avec les jeunes rugbymen, avait aussi un tout autre but. En effet, le Comité Départemental Jeunesse et Sport et son Président Jean-Pierre BOUILLON avaient choisi la Maison Régionale du Rugby de Beaune, siège du Comité de Bourgogne pour remettre la médaille Jeunesse et Sport à trois sportifs ayant œuvré dans le rugby côte d’orien : Christian CARMINATI, Gérard SOMMET et Fabrice JACQUET. C’est donc avec grand plaisir que nous avons accompagné notre ami Christian, trésorier de l’Association, et ses comparses à cette cérémonie qui s’est déroulée en présence du maître des lieux Jean-François CONTANT, Président du Comité de Bourgogne de Rugby, Alain SUGUENOT, Député-Maire de la Ville de Beaune, le représentant de l’Office des Sports Beaunois, de nombreux membres et médaillés du Comité Départemental Jeunesse et Sport et de nombreux sportifs.
Notre ami Daniel Moreux, ancien du C.S. Nuits, profite de la Coupe du Monde pour parcourir la Nouvelle Zélande et nous fait partager ses impressions.
28/09 : Bonjour, et un petit coucou de New Zealand
Pour aller si loin, il faut avoir une passion : Le RUGBY, et aimer voyager.
La Nouvelle Zelande est un pays magnifique constitué de 2 grandes îles. Aukland est dans l'île du nord, et son stade emblématique s'appelle l'Eden Park. Avec 17000 français, l'ambiance était très bon enfant, et compte tenu du résultat, il n'y avait rien à craindre.
Sur les 60000 spectateurs, au rang J place 9 (moi je suis au rang K place 9), je rencontre Fabrice CARTEAU (2 générations du CSN).
Cette région Nord est essentiellement agricole : bovins par milliers et immenses forêts de sapins. On s'imaginerait dans le haut Doubs. Les montagnes sont d'anciens volcans, et certains avec de la neige.
Dimanche fut une journée de pluie, mais depuis, le soleil brille, la température est douce pour ces premiers jours de printemps.
La langue usuellement parlée en ce moment est le FRANCAIS. Il y en a partout ; en bus Evénement, en camping car et en voiture. J'en ai rencontré aussi qui se déplaçaient en avion. Et que dire de ces 2 français venus pour le week-end pour le match d'Auckland...
01/10 : Après la mine, je me dirige vers ROTORUA, plateau central de l'île, ville géo-thermale, reconnaissable par ses odeurs de soufre. Il y a des fumerolles tout autour de la ville, et le site à visiter est celui de Wai-O-Tapu. La visite commence par le geyser (10h15 précise, le Maori met le savon), ensuite bain de soufre (mais je n'ai pas perdu de poids), et pour finir le circuit, la mare au diable (bain jaune d'arsenic). Je descends toujours plus au sud vers Taupo, chute de Huka Falls (40 M3 par seconde) et repos bien mérité dans la roulote.
Le lendemain, marche de 5 heures dans le parc national de Tongariro, pour atteindre le lac de Tama. Et le village de Whakapapa, entrée du domaine skiable. Il y a encore de quoi skier aujourd'hui.
Dodo à River Valley dans un site magnifique qu'il faut atteindre en 45 minutes par la seule route de montagne. Domaine des moutons, et des agneaux qui viennent de naître au sortir de l'hiver. Direction Taihape, rencontre avec les papas des années 90, et route vers Palmerston North, où je fais un entretien avec le capitaine de l'équipe de Géorgie, N° 9 d'Auxerre et appelé Abou. (Pour celui ou celle qui aime le rugby, lire l'autre feuillet).
Ce soir, c'est le Tonga à Wellington, et j'espère faire la fête après le match, 18h30 pour moi.
L’ambiance à Wellington était tout autre que celle d’Auckland où nous jouions les Blacks chez eux, moins de manifestations de rues, peut être que les Néo Z se réservaient pour le dimanche…
Sur le quai du port de Wellington, par contre, c’était l’exubérance tongienne très haute en couleur rouge mais il y avait aussi beaucoup de français. Il a fallu 15 minutes pour arriver au stade depuis le centre ville.
Le Stadium est parfaitement circulaire, et c’est depuis l’en-but que l’on approche le plus les joueurs. Pour la première mi-temps, nous étions (les français) vers l’en-but du Tonga. C’était, normalement, le bon choix, mais c’était sans compter avec les tongiens. L’entrée aux vestiaires des français fut accompagnée d’une bronca digne d’un match de Raymond en AF Sud.
Le Stadium n’ayant pas fait le plein, à la reprise, nous avons changé d’en-but, croyant faire maintenant le bon choix. Nous étions avec les tongiens, et bonjour l’ambiance. Mon épouse qui ne connaît pas tout du rugby m’a demandé pourquoi j’avais changé de côté, et surtout, pourquoi, les rouges étaient plus forts ? Parce que !
A la fin du match, il a fallu sympathiser avec l’ennemi, montrant que l’on était bon joueur. Un verre de bière au pub devant le match Angleterre-Ecosse (et pour qui étaient les N Z ? Là nous avons un point commun…), et retour à l’hôtel. Dimanche matin, reprise de la transhumance vers le port pour l’embarquement vers Picton, l’île du Sud, par le ferry. Accueil chaleureux des maoris avec les chants traditionnels. Quelles voix à 7h30 du matin ! Il a fallu 3 heures pour la traversée, et chaque français y allait de sa petite note sur le match. Une chose était sûre, nous avions tous vu le même match.
Dès le débarquement, chaque français a repris son véhicule, et s’est dirigé le plus rapidement possible vers le Sud. Il était 12 heures. Après une heure de route derrière les camping cars, nous nous sommes arrêtés à HAVELOC chez Mussels Pot, le restaurant renommé pour ses moules. Les premiers arrivés ont été les premiers servis mais les aubergistes étaient débordés et l’attente a été longue. Le restaurant a fait trois rotations, il n’y avait que des français dans ce lieu cité par tous les guides. C’est la ville mondiale de la moule, et quelle moule, énorme ! De plus par ce temps pluvieux (la première fois en 8 jours), cet arrêt valait vraiment la peine.
Il nous faut maintenant attendre les ¼ de finale, et c’est le moment de visiter cette île du Sud. Certains iront jusqu’à Invercargill, et Bluff (lieu de départ pour les expéditions antarctiques). Nous, nous allons à Queenstone en passant par Wanaka, célèbre par son vignoble afin de goûter si le vin est aussi bon que chez nous.
03/10 : Une semaine pour reprendre des forces après le coup du Tonga, qui n’était finalement pas une surprise. Dans l’île du Sud, visite de 6 jours avant de rejoindre Christchurch, et les ¼ de finale. Suite au séisme de février, qui a affecté la ville, nous avons opté de rester dans le sud, et de suivre les matchs sur écrans géants prévus pour 30000 personnes à Christchurch (la ville a mis à disposition un espace avec écrans pour compenser l’annulation des ¼ de finale ).
« Pire qu’une soupe du diable, et encore pire que cela »(sic un journal local), les néo-zélandais ont été très accablés par la blessure de Dan Carter. Et les néo-zélandaises étaient en larme à l’annonce de la nouvelle. Celui qui devait être le meilleur joueur de la Coupe du Monde chez lui, devra attendre 2015 en Angleterre.
L’autre actualité, c’est l’hospitalisation de Jonah Lomu à Auckland. C’est une autre terrible nouvelle pour ce grand champion de 35 ans, il est en attente d’un rein. Cette nouvelle ternit pour les Blacks la coupe du monde.
Les affaires de Dunedin avec les 3 joueurs anglais et Anabal sont aussi dans les journaux ; ce sera un plus pour nous.
L’actualité néo-zélandaise tourne autour du poulet ; elle met l’équipe de France en dérision. Le coq, comme couvre chef avant le match à 18 heures samedi et le poulet rôti dans l’assiette pour le repas de 21 heures.
Les français rencontrés durant cette transhumance restent très confiants sur l’issue du match de samedi. S’il ne faut en gagner qu’un, ce sera celui-la, et nos amis néo-Z pensent comme nous. « Toucher le British, et le mettre dans l’avion dès le mardi pour Londres », doit être la devise de l’équipe. Ils nous doivent bien cela. Nous n’avons pas fait 16 376 kms pour ne pas voir au moins une victoire de la France !
04/10 : Salut les amis,
C’est parti pour l’île du Sud par le ferry. Autre île, autre temps ; c’est la pluie qui nous accompagne pendant 2 jours pleins. C’est pour nous, le temps de la récupération, et nous peaufinons notre nouvelle stratégie pour vous donner des nouvelles. Après Matuéka, et ses arbres fruitiers, nous retrouvons l’élevage et l’exploitation forestière à très grande échelle. Malheureusement, sous la pluie et la brume, nous n’apprécions pas le paysage à sa juste valeur. Les rivières sortent de leurs lits.
Après 3 heures de route, sans aucune circulation, nous arrivons à Cape Foulwind. Une marche de 45 minutes nous conduit à la rencontre des otaries à fourrure sur les rochers. Il est 14 heures, pour eux, c’est l’heure de la sieste sous le soleil revenu. C’est un régal de contempler ces animaux au farniente. Ce sont des joueurs, petits et grands. Nous continuons en longeant la côte jusqu’à Punakaiki. Il nous est indiqué : « Pas de fuel sur 90 kms ». C’est la lande.
Arrivés à Punakaiki, nous découvrons les millefeuilles de Pancake Rocks. Ce sont des couches de calcaire empilées comme des crêpes qui ont été érodées et qui ont fini par former ces Pancake Rocks. Très impressionnant, et pour nous « du jamais vu ».
07/10 :
La route vers le Sud passe par HOKITIKA, sur la côte ouest de l’île. Les dames voudront s’y arrêter quelques instants avec la carte Visa : c’est la ville du Jade. Passé cette ville, il n’y a plus que de l’élevage de bovins (troupeaux de plus de 300 têtes) sur plus de 100 km, et le premier village sur la route est Franz Joseph Glacier. Ce glacier pénètre dans la forêt, et descend presque jusqu’à la mer (13 km). L’approche est très facile, et il fallait poser le pied sur ce célèbre glacier.(photo)
Les news de la Coupe avant samedi.
Après avoir appris la catastrophe de la semaine dernière avec Dan Carter, et étant sur place, je suis allé chercher mon nouveau maillot au cas où il faudrait suppléer au pied levé Colin Slade, que l’on a trouvé fébrile dimanche contre le Canada. Il m’a fallu trouver un terrain de rugby pour faire les derniers réglages. Pas difficile, à la sortie de chaque village, il y en a un (photo). Il m’a fallu chasser les moutons avant de commencer à taper la balle. Sur la photo, vous pourrez constater deux choses : soit, les bains de boue de Rotorua ont porté leurs effets (photo), soit le maillot est trop grand… J’ai pris la même taille que celui du début avec l’équipe de France : taille XL. Le vendeur nous a fait remarquer que les tailles sont différentes. « Pour un XL en France, ici il faut prendre du M. Les Néo Zélandais sont plus puissants et plus forts ». Ce n’était pas la peine de nous le dire, nous l’avions constaté sur le terrain ! C’est aussi pour cela que sur le pont était indiqué : 6 personnes ou 1000 KG (photo).
Quelle tactique devra développer l’équipe de France contre l’Angleterre ? La tactique qui consiste à cacher son jeu et à montrer ses propres faiblesses ne pourra plus être appliquée ce samedi. Les joueurs ont appris que c’était un match « couperet ». S’ils perdent, nous rentrons ensemble mardi. Ou bien, et c’est la bonne tactique qui a été appliquée, ils gagnent, et nous rentrons seuls à Paris.
Avec la descente vers le sud, nous croisons beaucoup d’irlandais qui remontent pour samedi en direction de Wellington. C’est le chassé croisé sur « la route 6 », seule route qui descend du Nord au Sud, et qui est déserte (comme l’île en fait ; si on retire les 5 villes, il reste 1 500 000 habitants à répartir sur une surface égale à la moitié de la France).
Depuis Fox Glacier, et après 3 heures de route sans rencontrer âme qui vive, nous passons à Makaroa (restaurant, bar, station service, soit 4 habitants). Sur le bord droit, en contre bas dans un champ, un avion jaune attire notre attention. Je m’arrête sur le parking de gauche (comme en Angleterre), et rentre dans ce bar prendre un café . Pendant ce temps, Aleth rencontre le pilote, et entame une discussion. Elle vient vers moi, et me dit : » Si tu veux, on part dans 10 minutes pour survoler les Alpes, et on se pose à Milford Sound, un fjord difficile d’accès. Retour prévu dans 4 heures ». C’est OK, nous embarquons dans l’avion à 12 H 15. C’est féerique, 28 sommets de plus de 3000 mètres, 140 glaciers, et arrivée dans le fjord Milford Sound par la mer de Tasmanie, c’ est magnifique.
A Wanaka, nous dégustons du Sauvignon, du Riesling, du Gewurstraminer et du Pinot noir au Domaine Rippon. Lois Mills, qui vit à Arcenant (près de Nuits St Georges) 6 mois par an dans une maison à côté de notre fils Thibault. Elle a été la première femme viticultrice à cultiver du Pinot en New Zealand. Bon, mais très cher !
Ce samedi, nous arrivons à Twizel au pied du Mount Cook, 3764 mètres -pour vivre l’événement rugbystique de 20h30- Dès 17 h, nous trouvons le Pub. Pub du Middle Ouest, où les fermiers arrivent en Pickup et posent leurs bottes à l’entrée, marchent en chaussettes et restent couverts de leurs chapeaux dans le restaurant. La région est tellement déserte que le Larzac nous semble surpeuplé. Des troupeaux de 2000 moutons, et de 500 bovins peuplent cette région centrale : Otago. L’ambiance monte avec la victoire des gallois sur les irlandais. Notre voisine de table, née en Angleterre, marié à un irlandais ayant vécu au Pays de Galles maintenant installés tous les deux en nouvelle Zélande met l’ambiance. Elle ne sait pas encore ce qui l’attend. Les fermiers sont plutôt pour la France. Dès les hymnes, on voit que les français sont dedans. Un superbe match ! Un ancien joueur Néo Z qui à joué en Angleterre nous demande quels sont les joueurs qui ont été changés depuis le Tonga ? Le commentateur dit que les français sont imprévisibles, et qu’à chaque coupe du monde, ils font un coup ! Les anglais, à l’agonie en 1ère mi-temps reviennent avec d’autres intentions. Mais à ne pas vouloir prendre les pénalités, ils restent toujours derrière au score. Bref, la tactique des français à cacher leur jeu a marché. On ne saura jamais si la chambre « 28 06 » de Queenstown impliquant les joueurs anglais a encore frappé !
Le dimanche, nous partons à 9 heures voir le Mount Cook ; majestueux posé sur le lac Pukaki, il fait –2° ou – 3°, tout est gelé, magnifique !. Ensuite direction Christchurch, et nous regardons les matchs sur les écrans géants. Pour le 1er : Australie v South Africa , il y a de l’ambiance et il ne fait pas encore trop froid. Par contre, pour le 2ème après 22 heures, et avec le vent, il n’y a plus de match, à la mi-temps les All Blacks dominent … Le public, très jeune, ne sait même pas que l’Argentine joue au rugby.
Lundi , visite à Akaroa, où les premiers français se sont installés en 1840. La ville est restée très française, drapeau : bleu blanc rouge ; noms de commerces : Boucherie, Pot pourri, Station service ; rues : rue Jolie, rue Lavaud, très sympa !
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Jo Maso par Aurélien Gaudriot de la Gazette de Côte d'Or en cliquant sur le lien :
http://www.gazetteinfo.fr/
Ce fut une bien belle journée ! Répondant à l'invitation des anciens rugbymen, les anciens footballeurs du Cercle devenu depuis D.F.C.O. n'étaient pas moins d'une soixantaine à répondre présents face au quarante rugbymen. Cette réunion était attendue depuis longtemps car l'amitié qui lie les joueurs des 2 camps depuis les années 70 est toujours aussi présente et nombreux sont ceux qui ont éprouvé un immense plaisir à se retrouver et se rappeler les bons souvenirs. Il est vrai qu'à cette époque, le sport était amateur et les joueurs étaient du cru, avaient partagé souvent les même bancs d'école même si leur choix sportif avait divergé, et les uns étaient supporters des autres, qu'il s'agisse du foot, du rugby ou encore du handball où, rappelons-le Dijon a remporté le titre de Champion de France en 1971. Les retrouvailles dans les rues de Dijon le dimanche soir étaient synonymes de fête !
C'est donc au Club House du Stade Bourillot, mis gracieusement à notre disposition par le Stade Dijonnais avec l'accord de la Ville de Dijon qu'avait lieu ce rendez-vous. Les tables dressées de nappes blanches et de serviettes en forme de cônes ajoutaient au charme et au plaisir de retrouver cette endroit bien connu. Notre ami Nain-Nain avait concocté un menu qui a fait le bonheur des participants, tant par sa qualité que par sa présentation. Un immense merci à lui, mais aussi à son épouse et la demoiselle qui ont assuré le service.
Après l'apéritif offert par la Société Ricard, les discours chaleureux de Michel Equey, de Jean-Marie Pidault (Vice-Président des Anciens Footballeurs du Cercle), de Pascal Gautheron (Président du Stade Dijonnais), Gérard Dupire (Adjoint aux Sports de la Ville de Dijon), chacun pu poursuivre le rappel des exploits passés dans la meilleure des ambiance. A la fin du repas, Michel Equey offrit aux représentants de ses invités un cadeaux contenant un... ballon de rugby et son tee en souvenir de cette belle journée avant de recevoir lui-même un ballon de football et l'équipement complet du parfait supporter du D.F.C.O., maillot dédicacé par les joueurs compris.
C'est sur la promesse d'un très prochain rendez-vous que les convives se sont séparés.
Retrouvez d'autres photos sont dans l'album 'Rencontre Foot-Rugby 2011'.